Les droits de mon enfant soigné, hospitalisé

Votre enfant dispose de droits encadrés par divers textes juridiques ou réglementaires s'il doit être soigné à l’hôpital ou dans d’autres lieux de soins. Au-delà des lois, circulaires, chartes…, les soignants doivent aussi répondre à un code déontologique ou de « bonne conduite » pour une prise en charge adaptée à l’enfant et soucieuse de respecter ses besoins spécifiques.

Ce dossier a pour objectif de vous aider à mieux connaître vos droits et ceux de votre enfant lorsqu’il est soigné ou hospitalisé.

 

 

Droit à être informé sur les soins, la maladie...

Plusieurs textes abordent le droit de l'enfant à être informé sur sa maladie ou sur les soins, examens médicaux, hospitalisation qu'il peut être amené à vivre.

Circulaire sur l'hospitalisation des enfants

La circulaire sur l’hospitalisation des enfants de 1983 stipule :

… En dehors des admissions en urgence, l’hospitalisation devra être préparée de façon à réduire l’anxiété de l’enfant et de sa famille. Cela implique qu’un membre de l’équipe médicale et soignante explique à l’avance à l’enfant et à ses parents : la raison de l’hospitalisation, sa durée très approximative, la nature des examens ou des soins.

Chartes de la personne hospitalisée et de l'enfant hospitalisé

La charte de la personne hospitalisée concerne tous les patients, qu’ils soient adultes ou mineurs, mais des précisions ont été apportées pour certaines catégories de la population comme les mineurs et les majeurs sous tutelle.

Ainsi, le droit des enfants d’être informés des décisions concernant leur santé y est clairement énoncé :

Pour favoriser la participation des mineurs et des majeurs sous tutelle à la prise de décision les concernant, ils sont informés des actes et examens nécessaires à la prise en charge de leur état de santé, en fonction de leur âge et de leurs capacités de compréhension, indépendamment de l’indispensable information donnée à leurs représentants légaux.

Elle ne précise pas de quelle façon les professionnels doivent informer les enfants et face à la difficulté de comprendre les termes médicaux, il est bien sûr nécessaire que cette information soit la plus adaptée possible aux capacités de compréhension des enfants.

La charte de l’enfant hospitalisé apporte cette précision en parlant d’« une information sur la maladie et les soins, adaptée à leur âge et leur compréhension…».

Manuel de certification des établissements de santé

Tous les 4 ans, les établissements de santé, publics ou privés, sont soumis à une procédure d'évaluation externe réalisée par des professionnels de santé mandatés par la Haute Autorité de Santé. Afin d'obtenir leur certification, les établissements doivent répondre à un certain nombre de critères définis dans le manuel de certification des établissements de santé.

Ainsi, le critère 1.1-01 stipule que:

...Pour les enfants et adolescents, une information adaptée à l’âge ou la compréhension est délivrée directement par les professionnels de santé...

et que « Le professionnel de santé doit s’assurer de la compréhension des informations délivrées. Il utilise des modes de communication et d’information adaptés prenant en compte chaque situation ».

Code de déontologie des médecins

Le code de déontologie des médecins stipule également que :

le médecin doit à la personne qu'il examine ou qu'il conseille, une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu'il lui propose…Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension.

 

 

Droit à être soulagé de sa douleur

Plusieurs textes officiels énoncent très clairement l’obligation pour les établissements de santé de prendre en charge la douleur des patients. Ces textes s’appliquent à tous les établissements de soins qu’ils soient publics ou privés et concernent tous les patients majeurs ou mineurs.

Textes énonçant la prise en charge de la douleur

La charte de la personne hospitalisée stipule notamment que les établissements de santé doivent :

  • prendre en charge la douleur en se dotant des moyens nécessaires,
  • remettre aux patients une brochure intitulée « contrat d’engagement contre la douleur ».

     

Contrat engagement douleurIl est d’ailleurs à noter que le Ministère de la santé, en collaboration avec SPARADRAP et l'association Pédiadol, a également édité un contrat contre la douleur spécifique à la pédiatrie : « La douleur n'est pas une fatalité. Soulager la douleur de votre enfant c'est possible ».

Malheureusement, la loi ne rend pas obligatoire la remise de ce document pour les enfants et de nombreux établissements ne connaissent même pas son existence. Or devant la spécificité de la prise en charge de la douleur des enfants, on peut regretter que ce document ne soit pas plus diffusé.

Le manuel de certification des établissements de santé érige en critère prioritaire la prise en charge de la douleur.

On peut également citer :

Pour en savoir plus

 

 

Droit de voir ses parents et ses proches

Le principe général énoncé par les textes officiels est de considérer les parents d’enfants hospitalisés non pas comme des visiteurs mais comme des partenaires. A ce titre, il est préconisé de permettre aux parents d’être présents auprès de leur enfant hospitalisé sans limitation de temps, de jour comme de nuit.

Les visites de l'enfant à l'hôpital

De nombreux textes préconisent la présence des parents auprès de leur enfant hospitalisé, en voici quelques exemples :

Charte de la personne hospitalisée

Tout enfant hospitalisé dans un service de pédiatrie doit pouvoir bénéficier de la visite de son père, de sa mère ou de toute autre personne s’occupant habituellement de lui, quelle que soit l’heure, y compris la nuit, pour autant que la présence du visiteur n’expose ni lui-même, ni l’enfant à un risque sanitaire, en particulier à des maladies contagieuses.

La circulaire du 23 novembre 1998 relative au régime de visite des enfants hospitalisés en pédiatrie

L'hospitalisation d'un enfant, quel qu'en soit le motif médical, est une source d'angoisse pour lui-même et pour sa famille. Il est particulièrement important de limiter cette angoisse et de lui éviter en outre une séparation injustifiée de son entourage immédiat.

Circulaire SROS

La place des parents, leur information, leur présence auprès de leur enfant, leur participation active aux soins sont reconnues et assurées au sein de l’établissement de santé, quels que soient le moment et le lieu. De même, la place des associations de famille et parents est reconnue ; leur existence est rendue lisible aux équipes et aux familles, leur présence est facilitée et organisée au sein des établissements.

En pratique :

Même si la situation a évolué positivement ces dernières années, des horaires de visite peuvent encore être imposés aux parents notamment dans les services très techniques comme la réanimation, souvent sous le prétexte de l’organisation des soins du service (par exemple : pas de visite le matin durant les soins).

Les heures de visite


 

Dormir près de son enfant à l'hôpital

La circulaire SROS précise bien :

Les établissements doivent veiller à favoriser la présence des parents auprès de leur enfant, y compris la nuit. A cette fin, des chambres permettant à un accompagnant de rester auprès de l'enfant durant son séjour doivent être conçues. Si toutes ces chambres sont occupées ou si le service n'en est pas équipé, il convient néanmoins de s'organiser pour accueillir les parents qui le souhaitent.

Même si les textes sont clairement incitatifs, la possibilité de dormir dans la chambre d’hôpital de son enfant n’est pas un droit. Néanmoins, les équipes soignantes ont généralement le souci d’offrir cette possibilité aux parents.

En pratique :

Si votre enfant est hospitalisé, demandez si la présence des parents est possible la nuit. Selon l’équipement du service et les places disponibles, vous pouvez rester dormir dans un lit (si c’est une chambre parent-enfant) ou bien sur un lit pliant, un matelas installé pour la nuit ou encore sur un fauteuil.

Selon la politique du service, les parents peuvent rester dormir toute la durée du séjour ou seulement les premiers jours. Pour attribuer les chambres parents-enfants, la priorité est souvent donnée aux mamans qui allaitent, aux parents d’enfants handicapés, aux parents qui ont des difficultés pour se rendre à l’hôpital (éloignement, moyen de locomotion...). Néanmoins, en fonction de l’activité du service (urgences, épidémie...), il pourra arriver que l’on vous demande de libérer la chambre pour la transformer en chambre pour deux enfants.

Le fait de pouvoir rester dormir est gratuit dans de nombreux hôpitaux, mais pas dans tous. Certaines mutuelles remboursent ces frais supplémentaires, renseignez-vous. Les frais de repas restent à votre charge.

Des avancée concrètes pourraient bientôt advenir car :

  • En février 2016 le comité des droits de l’enfant de l’ONU a recommandé à la France de réexaminer les conditions régissant l’hospitalisation selon une perspective axée sur les droits de l’enfant et autoriser les parents à accompagner leurs enfants et à s’occuper d’eux lorsqu’ils sont hospitalisés.
     
  • Dans son rapport sur les droits de l’enfant en 2017, le Défenseur des droits recommande de consacrer par la loi un droit à la présence parentale au sein des hôpitaux dans le cadre du code de la santé publique afin d’améliorer l’accueil des parents.
    > Voir page 70 et 73 du Rapport annuel 2017 du Défenseur des droits consacré aux droits de l'enfant.

 

Chambre mère enfantLes maisons de parents

S’il n’est pas possible de dormir dans la chambre de votre enfant, il existe près de certains hôpitaux des maisons de parents qui proposent un hébergement aux parents ainsi qu’un accompagnement par des professionnels et des bénévoles. Le prix de la chambre est le plus souvent calculé en fonction des ressources.

Pour en savoir plus sur les maisons de parents

 

 

Droit de pouvoir jouer, s’amuser…

Compte tenu des connaissances sur le développement de l’enfant, on sait l’importance de permettre à l’enfant de rester un enfant même à l’hôpital ou dans des lieux de soins.

On peut ainsi déplorer que certains établissements accueillant des enfants ne disposent pas de salle de jeux, d’éducateurs de jeunes enfants ou d’associations qui viennent distraire les enfants et proposer des animations. Pourtant des textes abordent le sujet :

La circulaire du 28 octobre 2004 relative à l'élaboration des SROS (schémas régionaux d'organisation sanitaire) de l'enfant et de l'adolescent stipule :

la présence des éducateurs de jeunes enfants au sein des équipes doit être promue afin que des activités ludiques puissent être organisées…

La charte de l’enfant hospitalisé précise également ce point dans l’article 7 :

L'hôpital doit fournir aux enfants un environnement correspondant à leurs besoins physiques, affectifs et éducatifs, tant sur le plan de l'équipement que du personnel et de la sécurité.

Elle décrit aussi comment cela devrait se traduire concrètement :

Un personnel qualifié et en nombre suffisant est disponible pour répondre aux besoins des enfants en matière de jeu, de distraction et d’enseignement quel que soient l’âge des enfants et leur état de santé. L’ensemble des personnels en contact avec les enfants comprend les besoins de jeu et de distraction des enfants.

L’architecture et l’aménagement intérieur prennent en compte les âges, les groupes et les différents types de maladies soignées dans un lieu donné. L’environnement est adapté aux besoins des différents groupes d’âge et non axé sur une classe d’âge.

 

 

Droits de mon enfant à l'hôpital

Droit de l'enfant à son intimité

La charte de la personne hospitalisée énonce :

Le respect de l’intimité de la personne doit être préservé lors des soins, des toilettes, des consultations et des visites médicales, des traitements pré et post-opératoires, des radiographies, des brancardages et, plus généralement, à tout moment de son séjour hospitalier. La personne hospitalisée est traitée avec égards. Si un enseignement clinique conduit à un examen du patient en présence d’étudiants en médecine, son consentement préalable est requis. Il ne peut être passé outre à un refus de la personne. Les mêmes prescriptions doivent être respectées en ce qui concerne les actions de formation initiale et continue des personnels médicaux et paramédicaux.

Droit à son intimitéLa chambre de l’hôpital est à la fois un lieu privatif et un lieu de soins. Il est donc nécessaire que les soignants respectent l’intimité de l’enfant et de sa famille et que ces derniers ne fassent pas obstacles à la réalisation des soins.

Ainsi, les professionnels doivent frapper à la porte avant d’entrer dans une chambre et attendre la réponse de l’enfant s’il en est capable ou de l’adulte qui l’accompagne s’il est présent.

De même, si des étudiants en médecine ou en formation paramédicale accompagnent les professionnels dans la visite de l’enfant ou la réalisation des soins, un accord verbal doit être demandé.
 

Droit de l’enfant de ne pas être hospitalisé avec des adultes

La charte de l’enfant hospitalisé stipule que «Les enfants ne doivent pas être admis dans des services adultes. Ils doivent être réunis par groupes d'âge pour bénéficier de jeux, loisirs, activités éducatives adaptés à leur âge, en toute sécurité…».

Même si elle est citée dans certains textes officiels du Ministère de la Santé comme le manuel de certification des établissements de santé, la Charte de l'enfant hospitalisé n’a pas valeur de loi. Il peut donc arriver que votre enfant soit hospitalisé dans un service d'adultes, notamment dans le cadre de certaines chirurgies (cardiaques, orthopédiques, ophtalmologiques…) ou qu'il côtoie des adultes, par exemple en salle de réveil après une opération.

En effet, si on peut le regretter, il n’est pas obligatoire pour les établissements de santé d’hospitaliser les enfants en pédiatrie (contrairement à la Belgique notamment). Cependant et quand cela est possible, les professionnels sont souvent attentifs à ne pas installer dans la même chambre un enfant et un adulte. Malheureusement cela peut arriver, par exemple quand il n’y a pas suffisamment de lits disponibles dans le service.

Des associations comme la nôtre, s’élèvent contre cette situation estimant qu’un enfant ne nécessite pas le même environnement, ni la même prise en charge qu’un adulte.

 

Droit de poursuivre sa scolarité pendant l’hospitalisation ou la maladie

La scolarité à l'hôpital

Dans une circulaire de 1991 (n°91-303), le Ministère de l’Éducation stipule qu’il est nécessaire

d’assurer la scolarisation pendant les temps d’hospitalisation, soit en favorisant la constitution de groupes d’enfants et d’adolescents dans l’établissement de soins, soit en proposant un enseignement individualisé auprès du malade.

La charte de la personne hospitalisée précise également que :

les établissements prennent toutes les dispositions nécessaires pour que les enfants en âge scolaire bénéficient d’un suivi scolaire adapté.

Le code de la santé publique précise que :

dans la mesure où leurs conditions d'hospitalisation le permettent, les enfants en âge scolaire ont droit à un suivi scolaire adapté au sein des établissements de santé.
 

En pratique :

Cette possibilité est surtout proposée aux enfants qui effectuent un long séjour à l’hôpital, plus rarement dans les services où la durée moyenne de séjour est courte (2 à 3 jours). Au sein du service de l’hôpital, l’école est assurée par un enseignant spécialisé détaché par l’Éducation Nationale ou par une association (par exemple : "L’école à l’hôpital").

De retour à la maison, si votre enfant ne peut pas retourner à l’école

Il est possible de :

  • contacter des associations spécialisées comme "Votre école chez vous".Ecole au chevet d'un enfant
  • bénéficier d’un Projet d’Accueil Individualisé (PAI) qui permet d’aménager la scolarité de votre enfant, en concertation avec un médecin de l’Éducation Nationale.
  • bénéficier d’une assistance pédagogique à domicile (SAPAD). Proposée dans de nombreux départements, ces services s’appuient sur des associations conventionnées par les inspections académiques. Pour en savoir plus, vous pouvez interroger l'Inspection académique de votre département ou rechercher un SAPAD sur le site de la Fédération des PEP.

Droit de mon enfant de suivre un traitement médical à l’école

Dans une circulaire du 8 septembre 2003, le Ministère de l’Éducation Nationale précise le cadre et les modalités de prise d’un traitement médical à l’école. Cette circulaire concerne aussi bien les établissements publics que les établissements privés sous contrat. Elle concerne les « élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes et compatibles avec une scolarité ordinaire (à l'exclusion des maladies aiguës) pour lesquels des mesures particulières doivent être prises dans l’école».

Dans une annexe, sont notamment cités comme exemples de maladies ou d’affections : les cancers, le diabète, l’hémophilie, la maladie de Crohn, l’insuffisance rénale, la mucoviscidose…

En pratique :

Il s’agit d’établir avec l’Éducation Nationale un Projet d’Accueil Individualisé (P.A.I.) dans lequel seront notamment précisés le rôle de tous les intervenants, les aménagements d’horaires, les dispenses de certaines activités pédagogiques incompatibles avec la santé de l'enfant et les activités de substitution qui seront proposées….
Pour en savoir plus :

> Le projet d'Accueil Individualisé - PAI

 

 

Si les droits de mon enfant ne sont pas respectés

Afin de vous aider à vous faire entendre en cas de problème avec un établissement de soins ou un professionnel de santé exerçant en libéral, des instances, organismes ou associations ont pour vocation de vous accompagner dans vos démarches.

Voici quelques liens pour les connaître et savoir quelle aide ils peuvent vous apporter :

  • Santé info droits
    01 53 62 40 30 - Lundi, mercredi et vendredi : 14h-18 ; mardi et jeudi : 14h-20h
    Ligne d’informations juridiques et sociales de France Assos Santé, un collectif d'associations
    Possibilité de poser ses questions en ligne sur leur site
     
  • Défenseur des droits
    Cet organisme indépendant peut recevoir et traiter des réclamations individuelles pour lesquelles les droits de l’enfant n’auraient pas été respectés et qui n’ont pu être résolues de manière satisfaisante par les structures ou organismes compétents (établissements, institutions sociales, médicales, scolaires, judiciaires, etc.).
    Ligne téléphonique : 09 69 39 00 00

 

 


Auteurs

Myriam Blidi, chargée de projets et de la formation

Caroline Ballée, chargée des projets numériques

 

Avis

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Mise à jour : janvier 2024

 

Liens utiles

Autres sites sur les droits des enfants

Droits des enfants
Jean-Charles CHAMPAGNAT
Ce site dédié aux droits de l'enfant, rassemble de nombreuses ressources sur le sujet. Il propose également une rubrique de jeux et d'activités pour les enfants et les adolescents. Son auteur, éducateur de formation, a travaillé de nombreuses années dans le domaine de l'enfance.
> Voir le site www.droitsenfant.fr

Droits partagés. Des droits de l'homme aux droits de l'enfant
Association Droits partagés - Les CEMEA
Le site Droits Partagés met à la disposition du public scolaire et éducatif une base de données documentaire retraçant l'évolution des droits de l'homme aux droits de l'enfant de 1789 à nos jours
> Voir le site www.droitspartages.net

Janusz Korczak ou le respect de l'enfant
Site de l'Association Française Janusz Korczak, qui présente le travail de cet homme et œuvre à la promotion d'un véritable respect de l'enfance, au quotidien et dans tous les domaines, qui serait fondé sur une reconnaissance effective des droits actifs des enfants reconnus par la Convention internationale de 1989, dans le cadre d'une éducation responsable et d'une relation adulte/enfant confiante et apaisée.
> Voir le site korczak.fr
 

Bibliographie

 

 

Pour les adultes

En avant pour les droits de l'enfant ! Respectons-les dès aujourd'hui
Collectif AEDE, éditions Erès, juin 2015
Le collectif inter-associatif AEDE (Agir ensemble pour les droits de l'enfant), composé d'organisations françaises actives dans le secteur de l’enfance, a édité le rapport définitif remis en mars 2015 au Comité des droits de l'enfant des Nations Unies sur l'état des droits de l'enfant en France.
> Lire une synthèse du rapport

Chaque enfant compte partout, tout le temps
UNICEF, juin 2015
Rapport alternatif de l'UNICEF France et de ses partenaires dans le cadre de l'audition de la France par le Comité des droits de l'enfant des Nations Unies.
> Voir le rapport sur le site de l'UNICEF

Le droit de l'enfant au respect
Janusz KORCZAK, éditions Faber, 2009
Le droit de l'enfant au respect condense, en quelques dizaines de pages, l'essentiel de la pensée korczakienne. L'auteur y dénonce avec vigueur le manque de considération dont souffrent les enfants, à la maison comme à l'école, entretenu par l'égoïsme, l'ignorance ou l'orgueil des adultes. II revendique, au nom des enfants, leur droit à être ce qu'ils sont, c'est-à-dire des êtres humains non pas en devenir, mais à part entière, qui méritent respect, écoute et confiance.

Droit de savoir, savoir dire. L'enfant malade
Jean-Paul DOMMERGUES, Guy LEVERGER, Danielle RAPOPORT, éditions Belin, 2003
Pour un enfant, avoir accès aux informations sur les événements qui jalonnent son histoire est un droit qu'on lui reconnaît de plus en plus, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'une information médicale complexe, qui bouleverse sa vie quotidienne et met en jeu son devenir ?

Pour les enfants

Enfants de 3-5 ans

Le Premier livre de mes droits d'enfants
Alain SERRES, PEF (illustrations), éditeur Rue du Monde,édition 2010
Petit frère du Grand Livre des droits de l’enfant à destination des 6-10 ans, cette nouvelle édition du Premier livre de mes droits d’enfant permettra aux enfants de l’école élémentaire de découvrir leurs droits à l’occasion des 20 ans de la Convention. Ce petit livre carré aux mots simples et précis fait vivre les dix principaux droits, avec des photographies en noir et blanc, des images optimistes et colorées de Pef, quelques données-clés, etc.
Dès 5 ans

Les droits de l'enfant
Charlotte ROEDERER, Gallimard Jeunesse, Mes premières découvertes, mars 2006
Petit documentaire interactif qui stimule la curiosité de l'enfant en l'incitant à découvrir ses droits.
Dès 3 ans

 

Enfants de 7 à 9 ans

ABC des Droits de l'enfant
Christine LESUEUR, éditions Le Sorbier, 2009
Abécédaire ludique et interactif présentant les articles de la Convention internationale des droits de l'enfant. L'enfant peut illustrer, colorier, réinventer et ainsi s’approprier ces différents articles. La Convention internationale des droits de l'enfant est reprise à la fin du livre.

Le grand livre des droits de l'enfant
Alain SERRES, éditions Rue du monde, 2009
Dans ce documentaire, la première partie présente les grands problèmes auxquels sont confrontés les enfants (la faim, la misère, le travail, les guerres). Dans la seconde partie, les auteurs abordent plus particulièrement aux problèmes liés à la vie quotidienne : le racisme, la violence, la maltraitance.

Tous les enfants ont des droits
Bruno MUSCAT, Manu BOISTEAU (illustrations), éditions Bayard, 2004
En 1989, l'ONU a rédigé la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. Ce livre reprend les dix principaux droits reconnus par la convention en les expliquant et en montrant en quoi ces droits ne sont pas partout respectés. Ce documentaire s'adresse directement à l'enfant en l'informant de manière claire et concise sur ses droits tels qu'ils sont reconnus par l'ONU.

 

Enfants à partir de 10 ans

Droits de l'enfant. Droit devant !
Gérard DHOTEL, Louise HEUGEL (illustrations), co-édition Actes Sud Junior / UNICEF, 2013
Ce documentaire s’appuie sur des témoignages d’enfants du monde entier, accompagnés d’un extrait officiel des droits concernés, et d’un état des lieux de l’application de ces droits dans le reste du monde. Mêlant les données factuelles et statistiques à la sensibilité de récits, cet ouvrage établit un bilan en demi-teinte, notamment sur l’accès au soin encore mal établi jusque dans nos pays occidentaux.

Le roi Mathias sur une île déserte
Janusz KORCZAK, éditions Fabert, 2013
Suite et fin des aventures hautes en couleur du roi Mathias 1er, conte-parabole le plus connu des ouvrages littéraires de Janusz Korczak, destiné aux enfants, mais qui concerne également les adultes.

Le roi Mathias 1er
Janusz KORCZAK, Claude LAPOINTE (illustrations), éditions Fabert, 2012
Mathias n'a que dix ans quand, à la mort de son père, il est appelé à lui succéder sur le trône. Il prend son rôle au sérieux et va engager une petite révolution politique, où les enfants ont le même pouvoir que les adultes. Ce livre s'est imposé comme un grand roman initiatique des droits de l'enfant et de l'éducation à la démocratie.
Il est distribué en partenariat avvec l'AFJK qui propose un livret pédagogique à se procurer séparément en ligne, intitulé « Les cahiers du roi Mathias »

Korczak pour que vivent les enfants
Philippe MEIRIEU, Pef, éditions Rue du monde, 2012
Documentaire sur Janusz Korczak, un homme hors du commun, médecin, pédagogue et écrivain, qui a mis sa vie au service des enfants les plus démunis. Dans la Pologne du début du 20e siècle, il n'a cessé d'innover pour que les enfants soient mieux respectés et davantage impliqués dans leur éducation afin de devenir des adultes libres.