Avoir peur d'avoir mal, c'est déjà avoir mal

Virginie Simon - IFSI d'Auxerre, 2012

 

 

Résumé de l'auteur

Depuis la nuit des temps, la douleur a une place importante dans nos civilisations. En France, sa prise en soin reste encore à améliorer, et plus particulièrement pour des populations dites vulnérables dont font partie les enfants. C'est une priorité de santé publique.
Pendant des années, les scientifiques ont pensé que le nouveau-né et l'enfant étaient dans l'impossibilité de ressentir la douleur, dû à l'immaturité de leur système nerveux. Depuis 20 ans, les mentalités ont évolué et nous observons des progrès dans la prise en soin de la douleur.
D'après l'enfant, l'un des actes les plus douloureux et le plus appréhendé reste le prélèvement sanguin. Il existe des moyens de prévention pour pallier cette peur.
C'est pourquoi, la douleur, le prélèvement sanguin et le développement de l'enfant de 5 à 10 ans seront les concepts abordés dans ce travail de fin d'étude.
Ce mémoire m'a permis de me questionner sur l'importance de prévenir un acte douloureux. C'est grâce à ces recherches que j'ai réalisé l'impact que la douleur pouvait avoir sur l'enfant et les répercussions que cela pouvait entraîner sur son futur. C'est aussi cette étude qui m'a permis de renforcer mon choix de travailler auprès d'enfant et de prendre en charge leur douleur.
Finalement, comme l'a dit l'écrivain Bozena Nemcova « Si l'on veut s'approcher des enfants, il faut parfois devenir enfant soi-même. »

 

 

Consulter le mémoire

Avoir peur d'avoir mal, c'est déjà avoir mal (pdf - 893 Ko)